ensemble recherche

programme

ensemble recherche


Philippe Hurel
Pas à Pas (2015) / 16’
création française
Alberto Posadas
Nebmaat (2003 / révisée en 2016) / 13’
création mondiale nouvelle version
Gabriel Erkoreka
Ametsak (2013) / 7’
création française
Hugues Dufourt
L'Amérique d'après Tiepolo (2016) / 20’
création française

L’ensemble recherche ajoute quatre créations à son imposant répertoire, librement inspirées par l’alchimie, la peinture, l’architecture et le rêve.

Avec plus de cinq cents créations à son actif, l’ensemble recherche a puissamment contribué au développement du répertoire chambriste, tout en abordant musique ancienne, romantique et impressionniste. Fidèles à leur réputation, ses solistes donnent ici pas moins de quatre œuvres nouvelles.

Pas à pas, composé en 2015 par Philippe Hurel pour flûte, hautbois, clarinette, percussion et piano, reprend des principes développés dans Figures Libres.

Comme dans cette composition écrite il y a quinze ans pour l’ensemble, textures sonores et situations musicales se contaminent rythmiquement et morphologiquement, au point de ne plus constituer qu’une seule texture et structure.

Nebmaat d’Alberto Posadas, donnée dans une nouvelle version, est inspirée par la pyramide rhomboïdale de Dahchour, un édifice construit pour le pharaon Snéfrou.

À l’instar de celle d’Hurel, la pièce de Posadas est riche en événements, le modèle architectonique qu’il a choisi ménageant son comptant de couloirs à arpenter et dans lesquels s’égarer.

C’est la lumière vibrante de la voûte du Treppenhaus, couvrant l’escalier d’honneur de la Résidence de Karl Philipp von Greiffenclau, qui a donné à Hugues Dufourt l’intuition de son Amérique d’après Tiepolo. Une composition aux sons diffractés, en perpétuelle recomposition, en hommage à cette fresque rococo exprimant l’élargissement des horizons de l’esprit humain sous la forme d’un rêve éveillé.

Juste avant, on aura pu découvrir les songes – Ametsak, en basque – de Gabriel Erkoreka.

Si ce compositeur espagnol s’intéresse à l’activité onirique qui « déforme la réalité et altère la perception du temps » c’est parce que la musique n’en est conceptuellement pas éloignée. Son « but fondamental » ajoute-t-il, étant « d’arrêter le temps ou de se situer au-delà ».

Rencontre avec Alberto Posadas

mardi 27 septembre à 12h30
Auditorium de la BNU de Strasbourg


Avec le soutien de la Ernst von Siemens Musikstiftung et de l'Acción Cultural Española (AC/E)