Bartabas / Golgota

programme

Bartabas
Golgota

Conception, scénographie et mise en scène | Bartabas
Chorégraphie et interprétation | Bartabas, Andrés Marín
Musique | Tomás Luis De Victoria
Assistante à la mise en scène | Anne Perron
Costumes | Sophie Manach, Yannick Laisné
Accessoires | Sébastien Puech
Lumière | Laurent Matignon
Son | Frédéric Prin
Chevaux | Horizonte, Le Tintoret, Soutine, Zurbarán
Âne | Lautrec
Contre-ténor | Christophe Baska
Cornet | Adrien Mabire
Luth | Marc Wolff
Comédien | William Panza

Musica s’associe à La Filature de Mulhouse pour cette représentation de Golgota, dernier spectacle de Bartabas où le théâtre équestre rencontre le flamenco d’Andrés Marín, la musique du polyphoniste de la Renaissance espagnole
Tomás Luis de Victoria et la liturgie catholique.

Prenant momentanément congé de sa troupe Zingaro, Bartabas se consacre, depuis un an déjà, à ce spectacle destiné aux scènes de théâtre. Inspiré des processions andalouses de la Semaine Sainte, mais aussi puisé à ses premières émotions théâtrales – qu’il confesse avoir vécues à l’église –, Bartabas a conçu Golgota à partir de sa rencontre avec le danseur sévillan Andrés Marín. Quatre chevaux, un âne, un acteur, un chanteur et deux musiciens se joignent à eux pour ce rituel inventé, à la fois respectueux de la cérémonie religieuse et à distance, celle qu’il entretient, en tant qu’athée, avec le dogme, ne renonçant ni à l’humour, ni au théâtre.

Du flamenco, de la musique du XVIIe siècle, des références picturales de Francesco de Zurbáran ou du Greco jusqu’à celle du contemporain Basquiat, des allusions discrètes au chemin de croix, aux pénitents ou aux rites religieux, Golgota tire le face à face entre le cavalier et le danseur vers une représentation hors de tout cliché, riche d’images fascinantes.

« La musique sacrée de Tomás Luis de Victoria amène une qualité d’écoute et d’émotion particulière », explique Bartabas. « Il a fallu mettre les chevaux dans cette ambiance, cela a été un travail sur le souffle et la décontraction car ils se déplacent sur un espace très petit. Et pour se mouvoir avec grâce et légèreté, il a presque fallu enlever l’animalité des chevaux. Andrés n’est pas face à un cheval, il est face à un centaure qui n’est presque plus un cheval, et pas tout à fait un homme. »

Dans Golgota, Bartabas déroule son art unique dans un recueillement et une intimité spirituelle inédite, où la confrontation entre l’homme et le cheval est magnifiée par cette Passion profane.


Production Théâtre équestre Zingaro Coproduction Bonlieu Scène nationale Annecy / La-Bâtie-Festival de Genève dans le cadre du projet PACT / Théâtre du Rond-Point / Maison de la Culture d'Amiens

En partenariat avec La Filature, scène nationale de Mulhouse