Accroche Note

programme

Accroche Note

SOPRANO | Françoise Kubler

Luca Francesconi
Strade parallele (2007) / 10’

Film sur le philosophe Norberto Bobbio, Luca Scarzella - studio Stalker Video

Création de la nouvelle version
Salvatore Sciarrino
Il giardino di Sara (2008) / 10’

Poème _Chant d'Ac_i recueilli par Lionardo Vigo Co-commande Musica / Accroche Note / Commande d'État

Création
Luca Francesconi
TIME, real and imaginary (2009) / 15’

Poème de Samuel Taylor Coleridge, _Time, Real and Imaginary_Commande d'État

Création

Fidèle à sa vocation, l’ensemble strasbourgeois animé par Armand Angster compose, en complicité avec le festival, un programme riche en créations.

S’il fallait désigner deux personnalités – parmi toutes celles qui en composent le paysage – pour caractériser la création musicale italienne, Salvatore Sciarrino et Luca Francesconi pourraient être ces deux-là. Leurs esthétiques se développent en effet dans deux sphères si complémentaires l’une à l’autre, que tout les oppose ou presque.

À la rareté et à la transparence sonore de Sciarrino (né en 1947, à Palerme), fait face la densité proliférante de Francesconi (né en 1956, à Milan) : deux Italie qui symbolisent la richesse, comme la diversité géographique, l’insulaire et le continental. Accroche Note associe les deux compositeurs avec deux œuvres nouvelles, composées pour l’ensemble et la voix de Françoise Kubler.

Francesconi s’inspire des vers du poète anglais Samuel Taylor Coleridge (1772-1834) auquel il avait déjà emprunté sa Complainte du Vieux Marin pour son premier grand opéra (Ballata, créé à La Monnaie de Bruxelles en 2002). De son côté, Sciarrino met en musique un ’canto d’Aci’ sicilien, recueilli par Lionardo Vigo en 1857 : « vivre dans un songe qui se défait », le Jardin de Sara rend compte de la beauté sicilienne, infinie et intemporelle.

Ces poèmes puisant au nord et au sud sont deux inspirations, comme deux versants, deux rivages où le temps malgré tout s’arrête.

N° 12 Accroche Note Phillippe Stirnweiss
N° 12 Accroche Note
Phillippe Stirnweiss