Foxtrot Delirium

programme

Martin Matalon
Foxtrot Delirium (2015) / 1h

ciné-concert de Martin Matalon sur le film La Princesse aux huîtres de Ernst Lubitsch


Réalisation | Ernst Lubitsch
Image | Theodor Sparkuhl
Scénario | Ernst Lubitsch, Hanns Kräly
Ars Nova ensemble instrumental
Direction musicale | Philippe Nahon
Chef d'orchestre | Kurt Bois
Seligson | Max Kronert
Josef | Julius Falkenstein
Prince Nucki | Harry Liedtke
Ossi Quaker | Ossi Oswalda
Mister Quaker, | Victor Janson
Régie | Erwan Le Métayer
Son | Xavier Bordelais
Réalisation informatique musicale | Charles Bascou

Martin Matalon, l’un des plus passionnants compositeurs d’aujourd’hui, met en musique un bijou méconnu d’Ernst Lubitsch, La Princesse aux huîtres. Une double découverte.

Ernst Lubitsch, le réalisateur de chefs-d’œuvre comme To Be Or Not To Be, Ninotchka et The Shop Around the Corner n’a pas attendu d’arriver à Hollywood pour avoir du génie et connaître le succès. Dès 1919, soit seize ans avant d’être déchu de la nationalité allemande par les nazis, parce que juif, le maître berlinois avait livré une comédie matrimoniale, une satire hilarante et burlesque de la bourgeoisie américaine sous le titre La Princesse aux huîtres.

Né en Argentine, formé à la Juilliard et enseignant désormais en France, Martin Matalon qui a mis ce film en musique, est un familier de l’exercice. Dès 1993, l’Ircam lui commandait déjà une nouvelle partition pour la version restaurée du monumental Metropolis de Fritz Lang. Il livrera ensuite trois partitions pour les trois premiers films de Luis Buñuel dont les classiques du surréalisme, Un Chien andalou et L’Âge d’or co-écrits avec Salvador Dali.

« Je souhaite avec ce petit chef-d’œuvre qu’est La Princesse aux huîtres approfondir ce genre qu’est le ciné-concert, en prospectant sur un terrain relativement nouveau pour moi : la critique sociale à travers la comédie et l’humour » dit le compositeur. « Trop souvent absent de la musique contemporaine, l’humour permet de traiter des choses importantes, souvent profondes, avec esprit et légèreté. J’explore tout le spectre de relations possibles entre musique et images, séquences musicales et plans visuels, entre le montage du film et l’articulation formelle de la musique : du parallélisme le plus dépendant à la divergence la plus complète. Je dirige ce travail en gardant une relation amicale avec le film, et en étant attentif à son montage (clé de voûte pour le travail avec les images) et aux possibles points de rencontre entre musique et images pour, idéalement, créer une troisième œuvre qui résulte de l’addition du film et de la musique. »


Production Ars Nova ensemble instrumental Coproduction GMEM, Centre national de création musicale de Marseille Aide à l’écriture d’une œuvre musicale, nouvelle, originale de l’État Français Résidence de création au LUX, scène nationale de Valence Avec l’aimable autorisation de la Wilhelm Friedrich Murnau Stiftung Remerciements à la Film und Video Untertitelung Gerhard Lehmann AG Avec le soutien de la SPEDIDAM

Avec le soutien du CNC
Production Ars Nova ensemble instrumental Coproduction GMEM, Centre national de création musicale de Marseille
Aide à l’écriture d’une œuvre musicale, nouvelle, originale de l’État Français Résidence de création au LUX, scène nationale de Valence Avec l’aimable autorisation de la Wilhelm Friedrich Murnau Stiftung
Remerciements à la Film und Video Untertitelung Gerhard Lehmann AG
Avec le soutien de la SPEDIDAM